La commune n’a pas encore entrepris de travaux

Depuis six mois, la crèche Harlekintje est fermée à cause de champignons présents dans le bâtiment. Les enfants ont été déplacés, en urgence, dans un pavillon voisin. Catherine Moureaux et Jef Van Damme s’étonnent de l’absence de travaux pour réhabiliter le bâtiment et plaident pour qu’une solution soit trouvée rapidement.

Depuis plus de six mois, la crèche Harlekintje, située chaussée des Béguines à Molenbeek, a dû déménager dans un pavillon. La raison? Des champignons présents dans l’une des pièces de la crèche pouvaient avoir un impact négatif sur la santé des nourrissons. Six mois plus tard, le bâtiment principal est toujours inaccessible aux enfants. Et aucun chantier n’a été entrepris pour assainir les lieux. Une situation qui fait réagir Catherine Moureaux, cheffe de file PS à Molenbeek et le conseiller communal sp.a Jef Van Damme. « C’est un bâtiment qui n’est pas vieux. Il date de 1988. Depuis six mois, 30 places de la crèche ne sont pas utilisées. Et aucune solution n’est avancée pour utiliser à nouveau les lieux», explique Catherine Moureaux.

Au dernier conseil communal, Jef Van Damme a interpellé, l’échevine Annalisa Gadaleta (Groen) sur le sujet. « La réponse a  été qu’il faudrait installer un système de ventilation hyper puissant qui coûte 100.000 euros et que la commune n’en a pas  les moyens. Ou alors détruire le bâtiment. À mon avis, il y a d’autres solutions possibles. C’est une très belle crèche et rien n’est fait, à ce jour, pour sauver ce bâtiment », poursuit Catherine Moureaux. Et la cheffe de file socialiste a sa petite idée sur ce qu’il faudrait faire pour résoudre le problème. « Pour moi, il faudrait abattre un mur et reconstruire un mur.

Le problème vient d’une petite pièce où l’humidité est arrivée parce qu’une fenêtre a été condamnée. Il est probable que cela a été mal fait et qu’il faudrait le refaire », précise Catherine Moureaux.  Les champignons résultent d’un problème d’humidité. « Mais 60% des bâtiment s à Bruxelles sont humides. Celui-ci n’est donc pas une exception. Selon moi, nous devrions affiner le diagnostic. Et la piste du mur dont j’ai parlé doit être explorée », ajoutent Catherine Moureaux et Jef Van Damme. «La commune condamne tout un bâtiment pour une pièce qui pose problème. Il y a peut-être d’autres décisions à prendre avant d’en arriver là», conclut Catherine Moureaux.

ISABELLE ANNEET

LaCapitale – 31 mars 2017